Les intervenants

Heidrun Abromeit

Heidrun Abromeit

Née en 1943. Après des études en sciences politiques à l’Université de Marbourg et à l’Institut Otto-Suhr, Université libre de Berlin, elle intègre l’Institut des Sciences Sociales de Mannheim où elle défend sa thèse de doctorat (Dimension politique la publicité) en 1971. Dix ans plus tard, elle publie sa thèse d’habilitation qui traite de L’État et l’économie. De 1989 à 1993, elle est professeur en sociologie politique à l‘Université de Duisbourg ; de 1993 à 2007, elle occupe la chaire d’Analyse comparatiste des systèmes politiques à l’Université de Darmstadt. Aujourd’hui elle peint et expose ses tableaux. Parmi ses nombreuses publications, on retiendra notamment : « Gesellschaften ohne Alternativen. Zur Zukunftsunfähigkeit kapitalistischer Demokratien», Soziale Welt, Volume 18, 2009 ; „ Demokratien im Vergleich", 2006 ; „ Wozu braucht man Demokratie?" (en collaboration) 2002 ;  „Democracy in Europe", 1998 ;   „ Interessenvermittlung zwischen Konkurrenz und Konkordanz", 1993 ; „ Der verkappte Einheitsstaat", 1992.


Frank Baasner

Frank Baasner

Né en 1957 a passé sa jeunesse en France, en Allemagne et en Belgique. Après études de lettres et de psychologie aux universités de Bonn, Tübingen et Paris il passe son doctorat avec un travail sur les Lumières européennes. Depuis 1995 il occupe une chaire de littératures romanes à l'université de Mannheim. Il a été professeur invité en Autriche, en Espagne et en Suède. En 2003, Frank Baasner est élu membre de l'académie des sciences et de la littérature de Mayence. Depuis 2002 il est directeur de l'Institut Franco-allemand de Ludwigsburg (dfi), qui est un centre de compétence en coopération franco-allemande, un institut de recherche et de conseil actif depuis 1948.


Paul Bacot

Paul Bacot

Professeur à l’Institut d’études politiques de l’Université de Lyon et chercheur à l’UMR Triangle (CNRS/ENS de Lyon), il dirige la revue Mots. Les langages du politique (ENS-Éditions). Parmi ses publications les plus récentes, on notera en particulier : „La construction verbale du politique. Etudes de politologie lexicale", L’Harmattan, 2011 ; „Connaissez-vous la politique ?", 2010 ; „Mots de l’espace et conflictualité sociale", coéd., L’Harmattan, 2007 ; „L’animal en politique", coéd., Paris, L’Harmattan, 2003. Il avait été précédemment l’auteur de : „Dictionnaire du vote", PUL, 1994 ; „Atlas électoral de Lyon et du Rhône", en coll., 1986 ; „Les Nouvelles idéologies", coéd., PUL, 1982 ; „Les Dirigeants du Parti socialiste", PUL, 1979. Il travaille actuellement plus spécialement sur l’onomastique politique, et notamment sur les noms des assemblées parlementaires.


Gerhart R. Baum

Gerhart R. Baum

Né à Dresde le 28 octobre 1932, études supérieures de droit à l’Université de Cologne, en 1961 il obtient son deuxième diplôme juridique d’État et s’établit alors comme avocat à Cologne. De 1962 à 1972, il travaille au sein de la direction générale de la Confédération des associations d’employeurs allemands. Gerhart Baum a adhéré depuis 1954 au Parti libéral-démocrate (FDP). Entre 1969 et 1973, il est élu au Conseil municipal de la ville de Cologne et y prend la présidence du groupe FDP. De 1972 à 1994, il siège au Bundestag. De 1972 à 1978, il est secrétaire d’État parlementaire au Ministère de l’Intérieur et de 1978 à 1982, il exerce les fonctions de ministre de l‘Intérieur au sein du gouvernement socio-libéral de Helmut Schmidt où il est également chargé du ministère de l’Environnement. Suite à la rupture de la coalition socio-libérale, il quitte le gouvernement le 17 septembre 1982 avec les autres ministres du FDP ; il refuse de participer au gouvernement de Helmut Kohl en tant que ministre de la Justice. En tant que parlementaire, il continuera par la suite à se consacrer aux droits des citoyens, à la protection de l’environnement et à la politique culturelle. C’est à partir de 1992 qu’il travaille pour l’Organisation des Nations Unies (ONU) : tout d’abord comme chef de la délégation allemande pour le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme à Genève ; il préside ensuite la délégation allemande lors de la conférence mondiale sur les droits de l’homme en 1993 à Vienne et deviendra plus tard représentant des droits de l’homme pour l’ONU au Soudan. Gerhart Baum a intenté de nombreux recours devant le Tribunal constitutionnel fédéral. Ainsi en 2004, il attaque, par un recours en garantie des droits fondamentaux, la loi de lutte contre le crime organisé, qui élargit le champ des écoutes téléphoniques, afin d'obtenir la réduction de cette mesure. Il est soutenu dans cette démarche par Sabine Leutheusser-Schnarrenberger et par Burkhard Hirsch. Il agit de même en 2006 contre la loi sur la sécurité de l'aviation, contestant notamment la possibilité de détruire en vol un avion civil rempli de passagers en cas de détournement. Le Tribunal accueille favorablement une autre de ses plaintes contre une loi qui autorise la perquisition en ligne. Enfin il obtient de la haute juridiction qu’elle fixe les droits des citoyens en ce qui concerne leurs propres données électroniques. Gerhard Baum est aujourd’hui avocat dans le bureau d’avocats « baum, reiter & collegen », situé à Düsseldorf et spécialisé dans la défense des petits investisseurs et des consommateurs. En tant qu’avocat, il représente les victimes de catastrophes routières, ferrovières ou aériennes. C’est lui qui a représenté les familles des victimes dans la catastrophe aérienne du Concorde. Il a été conseiller des gouvernements d’Europe de l’Est et a assisté les anciens S.T.O. russes dans leurs requêtes envers la République fédérale allemande. Enfin, il joue un rôle actif dans le cadre d’Amnesty international et de Human Rights Watch. Dans ses nombreuses publications, il s’intéresse tout particulièrement aux droits de l’homme et aux droits des citoyens, mais aussi à d’autres thèmes, comme les effets de la révolution numérique sur les droits fondamentaux, sujet qui requiert son plus grand intérêt. Il a publié récemment : „Abkassiert. Die skandalösen Methoden der Finanzbranche" (en collaboration avec ses collègues de la Chancellerie, Julius Reiter et Olaf Methner) Rowohlt, 2009 ; „Rettet die Grundrechte! Bürgerfreiheit contra Sicherheitswahn- Eine Streitschrift", Kiepenheuer & Witsch, 2009. Pour d’autres informations, on consultera : www.gerhart-baum.de et www.baum-reiter.de


Laure Bereni

Laure Bereni

Née en 1976, Laure Bereni a suivi des études de sciences sociales à Sciences Po (Paris), à l'Ecole Normale Supérieure et à l'Université Panthéon-Sorbonne, où elle a soutenu sa thèse de doctorat en science politique en 2007. Après avoir enseigné deux ans à New York University, elle est aujourd'hui chargée de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), affiliée au Centre Maurice Halbwachs à Paris. Ses recherches ont porté en premier lieu sur les mouvements des femmes et le féminisme, et en particulier sur leurs rapports avec le champ politique : sa thèse de doctorat portait sur les luttes en faveur de la parité politique en France dans les années 1990. Dans ses travaux en cours, elle s'intéresse à l'accès des femmes à la haute fonction publique et aux politiques de promotion de la diversité dans les entreprises, en France et aux Etats-Unis. Co-auteure d'une Introduction aux gender studies (Bruxelles, de Boeck, 2008, avec S. Chauvin, A. Jaunait et A. Revillard), Laure Bereni a coordonné plusieurs dossiers et écrit de nombreux articles dans des revues de sciences sociales. Plus d'informations


Josiane Boutet

Josiane Boutet

Professeur des Universités en sciences du langage, Josiane Boutet enseigne à l’Université de Paris VII ainsi qu‘à l‘IUFM de Paris-Sorbonne (Institut Universitaire de Formation des Maîtres). Elle est la directrice scientifique de la revue Langage et Société et elle est membre fondateur du « Réseau interdisciplinaire Langage et travail ». Elle assume par ailleurs diverses activités d’expertise : expertises auprès des Ministères (Culture, Travail, Santé), expertises auprès des entreprises (EDF, RATP, France Télécom, SNCF). Sa recherche porte notamment sur la sociolinguistique en milieu de travail (analyse des activités verbales orales et écrites) et sur la sociolinguistique en milieu scolaire (français scolaire, langues de la migration, plurilinguismes scolaires). Parmi ses nombreuses publications, on notera : „Language workers : a late capitalist formation", in A. Duchêne & M. Heller (eds), „Pride and Profit : Language in Late Capitalism", Routledge, 2011 ; „Le Pouvoir des mots", La Dispute, 2010 ; „La Vie verbale au travail. Des manufactures aux centres d’appels", Octares, 2008 ; „Au cœur de la nouvelle économie : l’activité de langage", Sociolinguistica, 2007 ; „Le Monde du travail (en collaboration)", Editions La Découverte, 1999 ; „Langage et société", Seuil, 1998.


Nikolaus Brender

Nikolaus Brender

Né en 1949, à Fribourg-en Brisgau. Après son baccalauréat au collège jésuite Saint-Blaise de St. Blasien (Forêt-Noire), il étudie les sciences politiques et le droit à l’Université de Fribourg, de Munich et de Hambourg et obtient son diplôme d’études juridiques en 1978. Après un volontariat auprès de la chaîne radio et télévisée Südwestfunk et du journal Die Zeit, Nikolaus Brender travaille comme rédacteur et comme reporter régions. Responsable de la rédaction des émissions d’information  Tagesthemen, il commente depuis Genève, et jusqu’en 1984, les pourparlers de démilitarisation entre les Etats-Unis et l’Union soviétique. De 1984 à 1989, il est correspondant pour l’Amérique du Sud de la chaîne télévisée allemande ARD. Ensuite et jusqu’en 1993, il sera modératuers de l’émission Weltspiegel et directeur du département étranger de la chaîne télévisée WDR dont il devient le responsable des programmes à partir de 1997. En 2000, Nikolaus Brender est nommé secrétaire général de la chaîne télévisée ZDF dont il devient le rédacteur en chef. C’est sous sa responsabilité que sont réalisés tous les journaux télévisés de cette chaîne ainsi que les grilles de programme concernant l’économie, la politique, le sport, ou bien encore les programmes du on ligne. C’est également lui qui en tant que rédacteur en chef jusqu’en 2010 dirigera débats et entretiens pour l’émission « Was nun… ? » et les « Elefantenrunden ». Pour ses documentaires réalisés en Amérique du Sud, il reçoit le Prix Grimme et le Prix de la télévision bavaroise. Son activité de journaliste se voit récompensée en 2009, avec le Prix Hanns-Joachim-Friedrichs qui le nomme « Journaliste de l’année ». On notera par ailleurs que de 2000 à 2009, Nikolaus Brender a été membre du Conseil universitaire de l’Université de Fribourg-en-Brisgau.


Patrick Charaudeau

Patrick Charaudeau

Professeur émérite de l’Université de Paris-Nord (Paris XIII) en « Sciences du langage », ex-directeur-fondateur du « Centre d’Analyse du Discours » de l’Université Paris XIII, il est également chercheur au « Laboratoire de Communication Politique » du CNRS et membre du « Collège iconique » de l'Inathèque de France (Institut national de l’audiovisuel). Ses nombreuses publications montrent l’évolution de ses recherches : d’abord intéressé par des questions purement linguistiques, il porte depuis quelques années une attention particulière aux médias et maintenant à la politique. On retiendra en particulier : „Petit Traité de politique à l'usage du citoyen", Vuibert, Paris, 2008 ; „Entre populisme et peopolisme. Comment Sarkozy a gagné", Vuibert, Paris, 2008 ; „Énonciation et responsabilité dans les médias", Presses Universitaires de Franche-Comté, Besançon, novembre 2006 ; „Die politische Rede. Zwänge der Gattung, Verteidigung eines Projekts und Strategien der Überzeugung ", in: „Frankreich Jahrbuch. Politik und Kommunikation", 2006. Il est également l’auteur des ouvrages suivants : „Le discours politique. Les masques du pouvoir", Vuibert, Paris, 2005, „Les médias et l'information. L'impossible transparence du discours", De Boeck-Ina, Bruxelles, 2005, ainsi que du „Dictionnaire d'analyse du discours" (en collaboration avec D. Maingueneau), Le Seuil, Paris, 2002. Pour plus d’informations, on consultera www.patrick-charaudeau.com


Élie Cohen

Élie Cohen

Elie Cohen est économiste, spécialiste en économie industrielle, en économie politique et en économie internationale. Né en 1950 à Meknes (Maroc), il a entrepris une double carrière de chercheur et d’enseignant du supérieur. Membre du Conseil d’Analyse Économique auprès du Premier ministre depuis 1997, il est professeur à Sciences Po (Paris) et directeur de recherche au CNRS. Il a reçu le Prix Sciences humaines de l’Académie des Sciences morales et politiques (1997) et le Prix européen du livre d’économie (2002). Elie Cohen est chevalier dans l’Ordre de la légion d’honneur. Il est l’auteur de nombreux articles dans des revues académiques françaises et étrangères et de plusieurs ouvrages qui traitent de l’économie industrielle, des politiques publiques et de sociologie. On retiendra en particulier : „Penser la Crise", Fayard, 2010 ; „Le Nouvel âge du capitalisme", 2005 ; „L’Ordre économique mondial : essai sur le pouvoir régulateur", Fayard, 2001 ; „La Tentation hexagonale. La souveraineté à l’épreuve de la mondialisation", Fayard, 1996 ; „Le Colbertisme high-tech. Économie du grand projet", Hachette Pluriel, 1992 ; „L’État brancardier. Politiques du déclin industriel 1974-1984", Calmann-Lévy-St Simon, 1989 ; „Les grandes manœuvres industrielles (en collaboration)", Belfond, 1985.


Thomas Klinkert

Thomas Klinkert

Né en 1964 à Dingolfing (Bavière). Etudes de langues et littératures romanes et études de germanistique dans les universités d’Amiens et de Munich. Diplôme de fin d’études en 1991. De 1992 à 1994, il est maître-assistant pour la chaire de littératures romanes du professeur Rainer Warning (Munich). Doctorat en philologie romane en 1994, thèse d’habilitation en 2001 à l’Université de Ratisbonne. De 2003 à 2007 il est professeur ordinaire de littératures romanes à l’Université de Mannheim et depuis 2007 professeur titulaire de la chaire de littératures romanes à l’Université de Fribourg-en-Brisgau. En 2008 et 2009, Thomas Klinkert exerce les fonctions de directeur de recherche au FRIAS (Freiburg Institute for Advanced Studies) et depuis avril 2010, il est président du Frankreich-Zentrum de l’Université de Fribourg-en- Brisgau. Ses domaines de recherche sont les suivants : la France et l’Italie ; sémiotique de la littérature ; théorie et méthodologie de l’analyse du discours littéraire ; narratologie ; intertextualité ; littérature et savoir ; l’amour dans les textes littéraires. Parmi ses publications les plus récentes, on notera en particulier : „Epistemologische Fiktionen. Zur Interferenz von Literatur und Wissenschaft seit der Aufklärung", Berlin/New York, de Gruyter, 2010.


Hans-Hermann Langguth

Hans-Hermann Langguth

Né en 1965 à Eisfeld, en Thuringe. Hans-Hermann Langguth a exercé son activité dans toutes les branches de la communication. Avant d’être nommé en 2006 secrétaire général de l’agence de publicité « Zum goldenen Hirschen », et d’imposer dans la dépendance berlinoise les disciplines de Campaigning, de PR et de Public Affairs, il est vice porte-parole du gouvernement et porte-parole des Verts au Parlement (1999-2000). Le journaliste diplômé mettra d’abord ses connaissances journalistiques et son savoir rédactionnel au service de la rubrique locale et sportive du quotidien  Freies Wort  (Thuringe) dont il deviendra ensuite le rédacteur en chef. Pour plus d’informations, on consultera www.hirschen.de


Wolf Linder

Wolf Linder

Né le 26 mai 1944 à Saint-Gall. En tant que politologue et juriste, il a été professeur à l’IDHEAP Lausanne (1982-87) et à l’Université de Berne (1987-2009) après avoir mené des activités de recherche à l’Université de Constance et à l’EPFZ. A Berne, il a été directeur de l’institut de sciences politiques, doyen de la faculté des sciences économiques et sociales et, après sa retraite, médiateur de l’université. Il a été membre pendant huit ans du comité de l’Académie suisse des sciences humaines et sociales et du Conseil de la recherche du Fonds national. Son activité d’enseignement et de recherche a notamment porté sur la politique suisse et sur l’évolution démocratique dans les pays en développement. Il a œuvré comme expert pour la Confédération, les cantons et les communes et pour des organisations nationales et internationales actives dans la coopération au développement.


Edwy Plenel

Edwy Plenel

Né en 1952 à Nantes, Edwy Plenel est président et fondateur du site d’informations Médiapart créé en 2008. Journaliste depuis 1976, après des débuts à Rouge (hebdomadaire de la Ligue communiste révolutionnaire), puis un passage au Matin de Paris, il a travaillé durant vingt-cinq ans (1980-2005) pour le quotidien Le Monde, dont il fut directeur de la rédaction, de 1996 jusqu'à sa démission en novembre 2004. Parmi ses récentes publications, on retiendra notamment : „Le Président de trop. Vertus de l'antisarkozysme, vices du présidentialisme", Don Quichotte, 2011 ; „Combat pour une presse libre. Le manifeste de Médiapart", Galaade Éditions, 2009 ; „Le Journaliste et le Président", Stock, 2006 ; „La Découverte du monde", Stock, 2002 ; „La République menacée. Dix ans d'effet Le Pen" (en collaboration avec Alain Rollat), Le Monde-Éditions, 1992 ; „La République inachevée. L'État et l'école en France", Payot, 1985.


Hans-Jochen Schiewer

Hans-Jochen Schiewer

Né à Berlin en 1955. Après ses études, sa thèse de doctorat et son habilitation en études germaniques à l'Université Libre de Berlin, Hans-Jochen Schiewer devient en 2001 professeur titulaire en langues et littératures germaniques anciennes à l'Université de Goettingen, puis en 2003 à l'Université de Fribourg-en-Brisgau. En 2006 il est chargé d'engager l'Université fribourgeoise dans la compétition au titre officiel d'excellence ; l'Université de Fribourg-en-Brisgau fait partie aujourd'hui des neuf universités d'élite. Il est depuis 2008 le Président de l'Université de Fribourg-en-Brisgau. En mai 2011, le Ministre français de la Culture l'a nommé "Commandeur dans l'Ordre des Palmes académiques".


Tom Schimmeck

Tom Schimmeck

Né à Hambourg en 1959. C’est pendant ses études en germanistique et en Histoire, à l’Université de Hambourg, qu’il co-fonde le quotidien allemand  taz  pour lequel il travaillera à Hambourg, à Berlin et à Bonn. A partir de 1984, il exerce le journalisme en freelance, pour la presse écrite et pour la radio, jusqu’en 1986 où il devient rédacteur (domaine politique et reportages) à Tempo, magazine qui vient de se créer. Ensuite pendant trois ans, à partir de 1987, il sera le rédacteur politique du magazine d’informations Der Spiegel (Hambourg). Fin 1989, il quitte l’Allemagne pour l’Afrique du Sud où il travaille en freelance pour de nombreux quotidiens et magazines et où il réalise des émissions de jazz pour Sender Freies Berlin. En 1992, il devient reporter à l’étranger pour le magazine d’information profil situé à Vienne. Entre 1993 et 2002, il fait partie de l’équipe de Die Woche où il exerce ses talents de rédacteur et de reporter. Aujourd’hui Tom Schimmeck rédige encore des articles pour le Süddeutsche Zeitung, pour DIE ZEIT, ou pour taz, mais il se consacre surtout à la réalisation de radio-feature pour la radio allemande, dont, entre autres, la chaîne nationale Deutschlandfunk et la NDR. Il a reçu notamment le Prix Otto Brenner qui couronne le journalisme critique, le Prix Ernst Schneider du journalisme économique et le "Prix social allemand". Son dernier ouvrage est paru en 2010 sous le titre „Am besten nichts Neues – Medien, Macht und Meinungsmache" (Au mieux, rien de nouveau – Medias, pouvoir et opinion publique). Pour plus d’informations, on consultera www.schimmeck.de


Hermann Schwengel

Hermann Schwengel

Né en 1949. Etudes à Marbourg, Constance et Zurich, puis, en 1978, doctorat de sociologie à l'Université de Marbourg et habilitation à Berlin en 1987. Après avoir enseigné à l'Université Libre de Berlin, il est nommé en 1993 professeur titulaire de la chaire de sociologie à l'Université de Fribourg-en-Brisgau et devient membre du directoire du Frankreich-Zentrum.
Le domaine principal de son enseignement et de sa recherche concerne les changements provoqués par la mondialisation ainsi que la sociologie politique de la globalisation. Il a publié entre autres : „Bildung als Gesellschaftspolitik" (2001) ; „Pierre Bourdieus Theorie des Sozialen" (2003) ; „Wer bestimmt die Zukunft" (2004) ; „Agendasetting und Reformpolitik. Strategische Kommunikation zwischen verschiedenen politischen Welten" (2005), „Konstruktion der Macht - Architektur, Ideologie und soziales Handeln" (2006) et Theorien der Globalisierung (avec Boike Rehbein, 2008). Hermann Schwengel est depuis 2008 prorecteur pour la recherche scientifique à l‘Université de Fribourg-en-Brisgau.


Ulrich von Kirchbach

Ulrich von Kirchbach

Né à Deggingen en 1956. Après des études supérieures de droit à l’Université de Tübingen et un diplôme juridique d’État, Ulrich von Kirchbach entre en 1985 dans la haute administration et s’installe à Fribourg-en-Brisgau. De 1992 à 2002, il est responsable de l’environnement, des écoles, des affaires culturelles et sociales au sein du Landsratsamt (Administration régionale) de Rastatt (Bade). De 1999 à 2000, il est membre du Conseil municipal de la ville de Fribourg-en-Brisgau. Depuis 2002, il exerce les fonctions de maire adjoint de la ville de Fribourg, actuellement chargé des affaires culturelles et sociales, de l’intégration et du troisième âge.